Comment fonctionne Ethereum?

Comment fonctionne Ethereum?

Ethereum est un ordinateur mondial, dont la programmation et l’utilisation sont à la portée de tous.

Dans la mesure où il est toujours en fonction sa sécurité est décuplée ce qui, par voie de conséquence, le rend public pour les besoins de n’importe qui.

Comprendre son fonctionnement : Tout le monde connait la célèbre collection “Pour les nuls...” aussi, pour mettre chacun à l’aise, le mieux est de s’en référer à un concept qui a fait ses preuves. Nous dirons donc que c’est la décentralisation d’applications, qui fonctionnent par le biais de plusieurs milliers d’ordinateurs sur le réseau Ethereum. Ceux-ci restent connectés en permanence et se partagent la même base de données, en l’occurrence la Blockchain. Si nous comparions cet ensemble de données structuré à un énorme mémoire, celui-ci serait comblé par l’ensemble des participants au réseau.

C’est ligne après ligne que ces derniers en écriraient l’historique, sans qu’à aucun moment par la suite ils n’auraient la possibilité d’en modifier aucune ni d’en rajouter. Toujours pour une bonne compréhension, quand on compare Ethereum aux Blockchain en fonction on note que l’essentiel de son apport se résume dans son langage nommé Turing-Complete. Ce qui équivaut grosso-modo au fait qu’il permet de développer une application moderne, par le biais d’un ensemble de fonctions. Le tout étant enrobé dans un langage de programmation complet, ces dernières pourraient en théorie être des plus subtiles.

Savoir comment l’utiliser : Pour ce faire on utilise les contrats auto-exécutants, ou smart contracts, en vérité de simples lignes de codage informatique programmables... d’où l’analogie qui souvent faite avec un tableau Excel, car ces segments correspondent assez à des macros utilisés par le célèbre tableur. Pour la petite histoire cette caractéristique bien particulière permettrait d’envisager, sur la Blockchain Ethereum, la programmation d’engagements ou de simples contrats plus ou moins complexes. On les qualifie par ailleurs d’intelligents car, quand sont réunies les conditions des dits engagements, c’est de façon automatique qu’ils s’exécutent sur la blockchain.

Avant d’aller plus loin nous dirons que la technologie qui se cache derrière Ethereum est identique, à quelles exceptions près, que celle utilisée par Bitcoin. Tous deux sont des ordinateurs individuels, qui collaborent à une base de données globale unique et publique. Un tableur géant voire un livre de compte, où chacun peut entreposer des données qu’il souhaite préserver mais auxquelles n’importe qui a accès. C’est tout simplement le descriptif de la Blockchain, qui englobe l’historique des opérations réalisées sur la base dans leur ensemble, pour les reconstituer le moment venu aux utilisateurs.

Quels sont les avantages ? La décentralisation en présente de nombreux, ne serait-ce que par sa seule utilisation de la technologie Blockchain : L’immuabilité en premier lieu, car les données enregistrées dans une Blockchain sont préservées. Celle-ci conserve l’historique de toutes les modifications depuis leur création, dans la mesure où il n’est plus possible d’en modifier la mémoire par la suite. Les risques de corruption des données sont également inexistants, une protection qui les concerne toutes dans la mesure où chaque ordinateur possède une copie de la base de données. Pour la pirater il faudrait pervertir de façon simultanée plus de 50% des ordinateurs adhérents.

Comme elle fonctionne avec un protocole chiffré des plus puissants, la Blockchain possède une sécurité de réseau des plus difficiles à endommager. Sa fiabilité est également son atout majeur : Mettre à l’arrêt simultanément tous les ordinateurs de la blockchain Ethreum est virtuellement impossible. Par voie de conséquence cette base de données fonctionne en continu et reste à chaque instant en ligne. La Transparence est une caractéristique qui pèse lourd dans la balance en sa faveur : Les contrats dans leur ensemble s’exécutent publiquement, aussi quiconque possédant les connaissances techniques requises peut contrôler son bon fonctionnement.

Ses projets d’application : Déployé par la Fondation en août 2015, le protocole d’Ethereum reste en voie de développement. Etendu le 14 mars 2016 avec sa version 1.0, les outils à portée du grand public n’ont pas encore été déployés. C’est donc par dizaines que des développeurs de par le monde se sont mis à l’œuvre, pour accroître dApps (des applications décentralisées) qui pourront être exécutées sur Ethereum. Un grand dessein que tous les utilisateurs attendent avec impatience, d’autant que réseau primaire connaît d’ores et déjà un succès dépassant toute espérance.

Pour ne citer qu’elles nous avons Augur, un logiciel qui permettra à chacun d’anticiper en pariant sur la concrétisation d’un évènement. Si la prévision s’avère exacte elle sera rémunérée, l’objectif étant qu’à terme le futur puisse être prédit en se basant sur l’intelligence collective ; Maker, une banque de données décentralisée en projet, qui souscrira aux emprunts d’une monnaie d’une valeur équivalente au dollar en se passant d’intermédiaire ; Slock.it, un autre logiciel aux fonctions intéressantes qui servira, par le biais des smart contracts, de contrôler les objets intelligents enregistrés sur la Blockchain.

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